posté le 02-04-2017 à 21:13:31
Les Vampires au XVIe siècle
Le XVIème siècle vit de nombreux échanges entre l'est et l'ouest.
Les voyageurs faisaient le récit de ces créatures dont l'extermination avait presque atteint le banal à l'Ouest.
La population rurale de l'est s'empressa de greffer le vampire à ses propres légendes et ses propres fantômes. Les histoires d'épidémie de vampires revinrent amplifiées de leur voyage à l'est.
Le Nosferatu s'y était installé sans ennui, ayant trouvé là une source de pouvoir pratiquement intarissable.
En 1520, on recense 30 000 cas de lycanthropie (toujours confondu avec le vampire).
C'est une psychose générale, et l'Eglise décide d'ordonner une enquête officielle sur ce phénomène qu'elle considère encore comme une superstition dénuée de tout fondement.
En effet, depuis le Xème siècle, l'Eglise freinait les assimilations des légendes au culte, celles ci ayant tendance à trop le détourner de son austère but original de pureté spirituelle. Il fallait à présent des années, voire des siècles, avant que ne soit reconnu un nouveau saint, ou un miracle.
En 1552, une réforme officialise le vampire et donne les moyens de le détruire et de prévenir sa prolifération.
Puisqu'on a demandé son avis à l'Eglise Catholique Romaine, elle va répondre, après bien des hésitations : les vampires sont selon elle des excommuniés, à qui Dieu refuse le repos éternel de l'âme : les symboles de la foi seront les armes contre eux.
L'existence du vampire est désormais soutenue "officiellement" et au lieu d'en venir à bout, cette validation va encourager ses apparitions et "codifier" quelque peu sa destruction.
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Vampires du 16e
- Erzebeth Bathory dit la Comtesse ensanglantée (1560-1614)
- Squelettes de Vampires à Venise
- Tombes de Vampires en Pologne