posté le 02-04-2017 à 20:52:45
Annexe 2a : " Le livre de Nod ou la Bible des Vampires "
Le livre de Nod est le livre des origines des vampires.
Est appelé « Livre de Nod » un regroupement de fragments de textes anciens, reconnus comme véridique, traitant de l’histoire vampirique ancienne et de tout ce qui est relatif à Caïn et aux prophéties de la Géhenne. Il n’y a que très peu de recueils écrits disponibles aux rares érudits, les passages étant surtout récités par coeur par les prêtres, en particulier des suivants de la Voie de Caïn.
Quelques extraits connus font aussi parti de discours « traditionnels » de prêtre associés à des auctoritas ritae
Le Livre de Nod est un texte sacré dont la légitimité est la moins discutée parmi les vampires, tous clans confondus. Il est la Bible de la race Caïnite, et cette qualification pourrait être bien plus qu’une simple métaphore.
L’écriture du Livre de Nod se base en effet sur une mythologie humaine dont les éléments singuliers ont été largement étudiés par les plus éminents savants de notre race.
La mythologie de Vampire se base sur un texte inspiré de la Genèse, intitulé le Livre de Nod, dont il ne reste aujourd'hui que quelques fragments. Selon le livre qui décrit la cosmogonie de Vampire (Le livre de Nod), et qui occupe dans le monde vampirique la place de la Bible chez les humains, les vampires descendent de Caïn, figure biblique connu pour avoir tué son frère Abel. Celui-ci aurait été contacté trois fois par Dieu et ses Archanges. Ayant refusé par trois fois le pardon de Dieu, de « simple maudit », il serait devenu le premier Vampire, craignant le feu, la lumière et sa descendance qui finirait de toute façon par comploter contre lui.
Ces textes sont censés s'inspirer des textes fondateurs hébraïques, comme semble le confirmer la présence de Lilith (en tant que première femme d'Adam, tutrice de Caïn, puis adversaire et maîtresse des démons).
Le Livre de Nod occupe une place controversée dans la société vampirique : là où certains le croient à la lettre, d'autres dénoncent évidemment un ramassis de superstitions pseudo-bibliques.
Les vampires sont les héritiers de la malédiction de Caïn, qui fut condamné à errer éternellement pour avoir tué son frère Abel. Ils peuvent la transmettre à leur tour à un mortel par un acte qu'ils nomment l'Étreinte, et qui consiste à vider la personne de son fluide vital avant de lui faire avaler un peu de sang de vampire. Le mort se ranime alors, et sera à son tour immortel, mais obligé de se nourrir de sang frais.
Tous les pouvoirs d'un vampire proviennent de son sang; il peut, par exemple, en dépenser pour améliorer sa force physique. Bien entendu, puisqu'il est mort, son coeur ne bat plus, et il ne produit pas non plus de chaleur corporelle propre. Seule la consommation de sang lui permet de préserver son corps de la décomposition. Le vampire doit se nourrir régulièrement, sous peine de sombrer en torpeur en cas de manque prolongé. Heureusement, la quantité nécessaire est suffisamment faible pour qu'ils ne doivent pas tuer leurs victimes (s’ils se nourrissent régulièrement).
Comme toutes les caractéristiques du vampire proviennent de son sang, donc de celui de son géniteur à travers l'Etreinte, il acquiert, dans une certaine mesure, les forces et les faiblesses de celui-ci. C'est ce qui donne naissance à des lignées distinctes, les clans. D'autre part, à chaque nouvelle génération, le sang se dilue, et sa puissance diminue. Les jeunes vampires courants sont de la treizième génération depuis Caïn.
La première marque de la malédiction de Caïn est la sensibilité aux "forces vitales" que sont le soleil et le feu. Un vampire soumis à la lumière du jour souffre de blessures très graves, et peut même s'enflammer spontanément. D'autre part, les vampires sont généralement inactifs et inconscients pendant la journée, semblables à des cadavres. Ils peuvent éventuellement se réveiller en cas de danger, mais plus ils s'éloignent de l'humain qu'ils étaient et plus cela leur est difficile, tout comme il leur est plus difficile d’agir même s'ils sont conscients.
En tant que créatures maléfiques, les vampires sont également repoussés, non par les symboles religieux comme on pourrait le croire - car ils n'ont pas de puissance en soi -, mais par la foi de la personne qui les brandisse. Heureusement pour eux, les personnes sincèrement pieuses sont très rares...
La deuxième marque de la malédiction, et peut-être la plus importante, est l'entrée de la Bête en eux au moment de l'Etreinte. Chaque fois que le vampire est soumis à des conditions de stress, comme sous l'effet d'une soif intense, de la colère ou encore de la peur, ses instincts risquent de remonter à la surface et de le submerger au point qu'il perde tout contrôle de ses actes, risquant souvent de commettre l'irréparable. Et chaque fois qu'il commet un tel crime, il glisse un peu plus sur la pente de l'inhumanité, l'éloignant à jamais de ce qu'il était pour se rapprocher encore de la Bête... Il est dit, cependant, que quelques vampires sont parvenus à atteindre une sorte d'état de grâce, comme Golconda, dans lequel la Bête et l'humanité sont en équilibre, brisant le cercle vicieux. Mais bien peu sont ceux qui ont cette chance.
Les origines du Livre de Nod.
Le Livre de Nod se décompose en trois grandes parties, quelque soit les fragments étudiés :
- La Chronique de Caïn : La Chronique de Caïn est écrit à la première personne, c’est-à-dire que le Père lui-même est supposé être l’auteur du texte. Il décrit sa propre version de la création des vampires et la série de malédiction qui frappe la race dans son ensemble.
- Le Récit de la Première Cité : La deuxième partie, appelée « L’histoire de la Première Cité » dans les fragments de Babylone s’étend en fait jusqu’à la chute de la Seconde Cité, la malédiction du Père et à son départ définitif. Des indices dans la narration désignent les auteurs comme étant les enfants de Caïn, il est communément admis qu’il s’agit des Troisième Générations.
- Prophéties, proverbes et autres maximes : Enfin, la troisième partie ne présente aucun indice spatio-temporel, au contraire des deux premiers pans du Livre de Nod et à ce titre est peu importante, car elle aurait pu être rédigée à n’importe quelle période, certainement longtemps après le reste de l’ouvrage. Les prophéties ne seront donc pas l’objet d’une analyse dans cet essai, car leur légitimité historique n’est que trop approximative. En revanche, les concepts étudiés, en particulier la Géhenne, seront largement décortiqués.
Les spécialistes en la matière s’accordent à dire que les cinq premiers ouvrages sacrés sont en fait une mise sur le papier, entre le Xème et le VIème siècle av. JC, de mythes issus de la tradition orale. Une sélection a été faîte par la communauté religieuse des légendes qui semblaient les plus pertinentes, les moins falsifiées par le temps. Le reste est communément regroupé sous le terme des livres apocryphes.
Si l’hypothèse selon laquelle le Pentateuque et le Livre de Nod dérivent d’une souche mythologique commune est fondée, alors on peut envisager que les croyances Caïnites se sont trouvées soumises au même principe de sélection.
Les humains devant sélectionner les légendes qui allaient devenir les textes sacrés de leur religion ont dû rejeter de nombreuses légendes dont les mythes vampiriques.
Plus tard ou en parallèle, ces récits se sont trouvés compilés et posés à l’écrit : le Livre de Nod était né. Il est évident que cet ouvrage ne pouvait trouver une place dans le canon d’une religion destinée aux humains.
La Chronique de Caïn serait donc un livre apocryphe, qui n’a pas pu faire partie du Pentateuque, tout en puisant à la même source et en restant très lié aux mythes de la Genèse Le Livre de Nod, en ce qui concerne le récit de Caïn, serait donc un dérivé des croyances juives. Le patrimoine hébraïque est tellement présent que l’ouvrage serait même l’un des livres apocryphes, n’ayant pas été intégré au Pentateuque très probablement parce qu’il concernait exclusivement les vampires.
Le culte de Caïn
Cette seconde partie va s’attacher à définir le vampire qu’était Caïn à partir des indices laissés par le Livre de Nod. Une lecture historique de la bible vampirique sera ici prolongée, dans la mesure où l’écrivain supposé du livre est en même temps le principal intéressé.
Le Livre de Nod et notre culture
Une exégèse un tant soit peu originale doit admettre tout l’impact que le Livre de Nod a encore aujourd’hui sur notre culture. De nombreuses traditions trouvent leurs racines dans les Ecritures vampiriques, notre vision de l’histoire se base sur des concepts apparus pour la première fois dans le Livre de Nod, par exemple le Jyhad et la Géhenne
Abrégé au Livre de Nod
L’histoire orale des vampires - bien que beaucoup prétendent qu’il s’agit plus d’un mythe que d’une histoire - occupe une place très importante dans la société vampirique, une place de référence.
Le mythe le plus populaire et le plus communément accepté est celui de Caïn, premier des vampires et tueur de son frère Abel. Un texte assez évasif connu sous le nom de livre de Nod rapporte le bannissement de Caïn et ses errances dans les contrées à l’Est de ses terres originelles. La majorité des choses sues de Caïn proviennent de divers passages du livre de Nod, bien qu’il existe peu de preuves pour corroborer ce qu’il raconte.
‘Extrait’ :
Au commencent était Caïn
Caïn qui sacrifia son frère Abel dans un geste d’amour.
Caïn qui fut banni.
Caïn qui fut maudit pour l’éternité par l’immortalité.
Caïn qui fut maudit par le désir du sang.
C’est de Caïn que nous descendons tous le Père de nos Pères.
Durant tout une ère il vécu dans le pays de Nod
Dans la solitude et la souffrance.
Pendant un éon il resta seul.
Mais la disparition de ses souvenirs noya ses soupirs
Aussi il retourna au monde des Mortels
Au monde que son frère et les enfants de son frère avaient créé.
Nombreux sont ceux qui pensent qu’après avoir rejoint les enfants de Seth (nom courant donné par les vampires aux mortels), Caïn entama la construction d’une grande cité où les vampires et les humains coexistèrent. Certains historiens de la Famille parlent de cette période comme d’une ère idyllique d’harmonie, d’autres plus cyniques pensent que les vampires fondirent sur les enfants de Seth tels la peste.
On dit qu’à cette époque 13 clans apparurent, fruit des fils que les fils de Caïn avaient engendrés. Des césures dans le fil de la narration suggèrent qu’il y aurait pu y avoir bien plus de 13 membres de la troisième génération, ou plus de 3 de la seconde génération.
Certains cultes dédiés aux mythes des progéniteurs prétendent qu’il y aurait eu peut-être jusqu'à 100 membres de la troisième génération, mais aucune preuve n’existe.
Bien qu’il devint le dirigeant d’une nation puissante, il était toujours seul,
Car nul n’était tel qu’il était. Ses regrets surgirent à nouveau.
Alors il commis un autre grand péché, en engendrant, [trois enfants]
Mais d’eux surgirent d’autres enfants, les enfants de ses enfants,
Aussi Caïn dit « Que ce crime s’arrête, il n’y en aura plus d’autres »
Et comme la parole de Caïn était la loi, ses descendants lui obéirent.
La cité se perpétua longtemps
Et devint le centre d’un grand empire.
Les nuits de la cité étaient comptées, le conte a continué, et Dieu a envoyé le Déluge, afin d’effacer la perversité apportée au monde par les enfants de Caïn . La Bible de mortels rapporte cet événement comme étant celui où Noé a construit son arche afin d’échapper au destin que l’humanité s’était désigné.
Les vampires qui ont survécus sont connus sous le nom d’Antédiluviens, car ils ont précédé le déluge.
Alors vint le Déluge, une grande inondation qui se répandit sur le monde.
La cité fût détruite,
Et ses habitants avec elle.
Une fois encore Caïn tomba dans un profond désespoir et rechercha la solitude,
Devenant tel un chien dans les immensités désertes,
Abandonnant sa progéniture à son sort.
Ils le trouvèrent, et lui demandèrent de revenir,
Afin qu’il les aide à reconstruire la Cité.
Mais il ne revint pas avec eux,
Expliquant que le Déluge était une punition
Car il était retourné au milieu des vivants
Et avait été à l’encontre de la vraie loi .
En l’absence de leur père Caïn, les vampires se chamaillèrent de manière mesquine et la suspicion grandit entre eux. Le meurtre et l’avarice devint leur règle, et bien qu’ils tentèrent d’égaler la gloire de la Première Cité, la Seconde Cité devint un noeud d’intrigues, de tricherie, de soif de sang et de diablerie. Alors ils revinrent seuls vers les humains qui avaient été abandonnés Et annoncèrent qu’ils étaient les nouveaux dirigeants.
Chacun d’entre eux créa une lignée, Afin de clamer la gloire de Caïn. Mais ils n’avaient ni sa sagesse ni sa retenu. Une grande guerre se déclara, les Anciens contre leurs enfants, Et les enfants tuèrent leurs parents.
Se furent ces vampires tueurs de mortels qui donnèrent naissance à ce que nous connaissons sous le nom de clans, engendrant les vampires de la Quatrième génération et les suivants.
Leur manque de sagesse, toutefois, les empêcha de prévoir le fait que leurs enfants se retourneraient un jour contre eux, tout comme ils l’avait fait contre leur propre parents.
Quand ceci leur apparut enfin comme une issue inéluctable, les Anciens commencèrent le grand jeu, la guerre de suprématie, le Jyhad, et se cachèrent pour diriger leurs opérations depuis des havres secrets.
Inévitablement, la Seconde Cité fût détruite du fait de cette guerre impitoyable, et la Famille et les enfants de Seth se séparèrent, migrant aux confins de la Terre, où ils pourraient vivre relativement préservés de l’influence monstrueuse des Antédiluviens. Cette croyance était folie, le pouvoir et l’influence des Troisième Génération ne connaissant aucune limite.
L’histoire dit que depuis cette époque, le Jyhad fait rage, engageant tout les membres de la Famille comme de pauvres pions dans la guerre cannibale des Anciens
Les rebelles bâtirent une nouvelle cité
Et y amenèrent [13] tribus.
C’était une belle cité, et le peuple les vénéraient tels des dieux.
Ils créèrent d’autres vampires,
La Quatrième génération de Vampires.
Mais ils craignaient le Jyhad,
Et ils interdirent à ces enfants d’engendrer à leur tour.
Les Anciens gardèrent ce pouvoir pour eux.
Quand un enfant était engendré, il était pourchassé et tué,
Et son Père avec lui.
Bien que la cité fut aussi belle que celle de Caïn, il arriva qu’elle devint vieille.
Comme toute chose vivante, elle commença à mourir.
Dans un premier temps, les Dieux restèrent aveugles à cette réalité,
Et quand enfin ils ouvrirent les yeux, c’était trop tard.
Leur cité fut détruite et leur pouvoir s ‘éteignit,
Et ils furent forcés de fuir, emmenant leur progéniture avec eux.
Mais beaucoup d’entre eux furent détruits dans cette fuite, car ils étaient devenus faibles.
Leur autorité ayant disparue, tous devinrent libres de créer leurs propres descendances,
Et bientôt il y eut de nombreux nouveau membres de la famille,
Qui dirigèrent partout sur la terre.
Mais ceci ne pouvait pas durer.
Avec le temps, il y eut trop de vampires,
Et la guerre éclata à nouveau.
Les Anciens se cachèrent une fois de plus soigneusement,
Car ils avaient appris la prudence.
Mais leurs enfants avaient fondé leurs propres villes et lignées,
Et ce furent eux qui furent détruits dans les vagues de cette guerre.
La guerre fut si totale,
Qu’il n’existe plus de membres cette génération pour parler .
Des marées de chairs mortelles furent lancées à travers les continents
Pour qu’elles détruisent et brûlent les cités des membres de la Famille.
Les mortels étaient persuadés que les guerres étaient de leur propre chef,
Mais c’est pour nous qu’ils versaient leur sang.
Une fois cette guerre finie,
Tout les vampires se cachèrent les uns des autres
Et des humains qui les entouraient.
Cachés, nous le sommes à ce jour,
Car le Jyhad perdure.
Plusieurs historiens de la Famille croient que cette ligne a été mal traduite entre les millénaires séparant la Première Cité des temps modernes.
Les notes de vampires plus anciens indiquent que cette ligne a été traduite, dans certaines transcriptions du Livre de Nod, de la façon suivante : « De cette génération, il y en eut au plus trois » La plupart des vampires conviennent que ce nombre est treize, puisqu’il existe à ce jour 13 clans connus, mais au moins un exemplaire du livre de Nod parle de « dix par les trois » au lieu de « dix et trois » quand il s’agit de la Troisième Génération.
Pour certains vampires, ceci montre qu’il y aurait peut-être eut trente clans différents, et qu’ils sont peut-être détruits à ce jour.
Variation du livre de Nod à propos de la Géhenne
Et le monde deviendra froid
Et des choses sales surgiront en bouillonnant de la terre
Et de grandes tempêtes se feront entendre, des éclairs allumeront des feux
Les animaux vont festoyer, puis leurs corps, difformes, vont s’effondrer.
Nos Pères vont eux aussi surgir du sol, ils épancheront leur faim sur les premiers d'entre nous
Ils nous consumerons tous
Et vous serez que ces temps sont venus par
Le temps du Sang Pauvre, qui sera la marque des vampires ne pouvant engendrer
Et vous le saurez par les Sans Clans
Qui un jour dirigeront
Vous le saurez par les Sauvages, qui nous chasseront même dans les plus grandes cités
Vous le saurez par le réveil de certains des plus Anciens ...
Et ceux qui se nourrissent du sang du coeur seront légion
Et le vampire chassera ses semblables
Et la Vitae sera aussi rare que les diamants ...
Noir sera le soleil!
Rouge sang sera la lune!
La Géhenne est proche